vendredi 20 janvier 2006
Les petits matins qui enchantent....
Il y a des jours, vraiment!
Non contents de réveiller leur épouse et mère à 6 heures du mat', elle qui n'est point matinale, l'insomnie la faisant veiller à des heures indues, les membres de cette famille ne se rendent pas compte de la pression qu'ils lui mettent.
Donc, réveil à 6 heures, médicaments à la pépette et petit déj tout en veillant à ce que les pré-ado et ado déjeunent, se lavent s'habillent, etc...
Départ de C&T de bonne heure (il doit mettre de l'essence); je lui demande quand même de prendre sa pré-ado de fille et de la déposer à l'arrêt de bus, son frère prenant le suivant: l'homme râle (grrr), j'insiste, car avec toutes ces histoires d'enlèvements, mon coeur de mère répugne à lui faire traverser la moitié du village alors qu'il fait encore nuit, à pied toute seule.
L'Homme cède à ces arguments ("si ta fille se fait enlever, ça sera de ta faute!")
Pendant ce temps, la crevette a balancé son canard de sirop de fraise par terre (merci, j'ai lavé hier soir, ça va bien coller) et réclame "le chat" (Garfield), la bouche pleine de pâté. L'ado en profite pour s'éclipser dans sa chambre, des fois qu'il puisse faire une petite partie de PS2.
J'appelle "Thomas" pendant que C&T et sa rejetonne s'en vont.
L'ado se pointe en trainant les pieds, râle, boudeur: "Couâaaa?
-Tu peux garder ta soeur pendant que je m'habille? (Maintenant, je fais comme les enfants, je me douche le soir)
-(Long soupir du jeune brimé par sa mère indigne)
-Si tu veux, je t'emmenerai au collège, je dois aller faire des courses (en effet, l'ado prend à 9 heures, mais son car est à 8h10 et arrive au collège à la demie , donc il attend dehors, ce qui agace profondément l'ado et on le comprend)
-Ouais, dac, Man"
L'ado est heureux, car il pourra probablement jouer à la PS2 ,si , bien occupée par Gaby, je ne le flique pas trop; car pour arriver au collège à 9 heures, je dois partir de la maison à 8h45; c'est plus interessant pour l'ado.
Donc, il s'occupe de sa petite soeur avec entrain, ramasse son assiette et lui met "le chat" pendant que je fais mon ravalement du matin.
Rapidement je sors de la salle de bain, vide sèche-linge et lave-linge, remplit à nouveau le premier trie et plie le linge sec et prépare la grande scène du matin:L'HABILLAGE DE LA POULETTE.
C'est que tout doit être à la portée de la main, vêtements, biensûr , mais aussi brosse à cheveux, chaussures, corset (mais pas en ce moment, on attend le nouveau), mouchoirs si rhume, sérum Phy etc...
Car la poulette a horreur qu'on l'habille. Elle a aussi horreur qu'on la déshabille . En fait elle resterait bien cra-cra, avec volupté dirais-je. (Pour la douche, ce sont des hurlements tels, qu'un jour, j'ai peur que les gendarmes débarquent, alertés par les voisins.)
Donc, me voici à prendre la poulette qui, sachant ce qui l'attend se débat tant et plus (en ce moment, j'ai mal au dos, alors dur, dur..)
L'ado s'éclipse et je me dirige vers la chambre avec une Gaby échevelée.
Je pose un voile pudique sur la scène suivante et voilà que cette jeune fille veu Dora à l'"oh-di-na-teu".
Bon, il est 8 h10, le taxi vient à la demie, OK.
Oui, mais à moins 20, pas de Taxi. Dora a été rangée dans sa boîte et poulette habillée avec manteau et bonnet.
Tout le monde dans la voiture, avec les sacs des uns et des autres : sac à dos pesant une tonne de l'ado, sac avec change plus corset de la poulette, sacs divers et variés pour les courses pour moi. En fermant la porte, portable à l'oreille pour appeller le taxi, voilà qu'il arrive. Ejection de la poulette avec ses sacs et nous voilà tous partis, elle en taxi et nous au collège. Arrivés juste à temps, l'ado me faisant garer assez loin (être vu en compagnie de sa mère, quelle horreur!), me voilà partie au super-discount, d'où je ressors hyper-chargée (mais qu'est-ce qu'on a à bouffer tout le temps!)
MAIS je dois aussi aller à l'hyper (on ne trouve pas tout au discount): l'ado n'a (encore) plus de baskets! (déchirées etc...)
Là, l'horreur, je suis un peu agoraphobe, alors tout ce monde... Et puis c'est les soldes, enfin, le plus gros est passé.
Je trouve les baskets assez difficilement en fait (beaucoup de 43, un seul 42), pour 5 €.
J'en profite pour acheter un caleçon à la pré-ado (2€) et un pyjama à la poulette (5€), sans compter le renouvellement de mes épices et autres assaisonnements que je ne trouve qu'à l'Hyper: oignons et échalotes séchées, graines de pavot, persil ciselé et séché; c'est fait par des travailleurs handicapés, alors c'est peut-être un peu plus cher , mais c'est aussi d'une grande qualité.
Retour au pas de charge à la maison: le plus enquiquinant, c'est le rangement!!
Préparation du déjeuner: aujourd'hui, je refais la petite salade concombre-orange d'Estelle (cf "le hamburger et le croissant", accompagnées par ses petits pains (toujours Estelle), que je faisais pour la 1ère fois aujourd'hui et qui sont excellents. Un reste de quiche pour les enfants, quelques crevettes pour moi, et en dessert, des pommes aux épices (avec raisin, citron et poires) dont j'ai trouvé la recette dans un magazine féminin, mais que j'ai arrangé (comme d'hab).
Tout juste le temps avant que les grands n'arrivent.
Pas de charge pour le déjeuner (ils arrivent à 12h30 et rpartent à 13h05) et me voilà devant mon ordinateur qui déblogue à mort (je ne remercie pas "Alice", qui est injoignable pour toutes ces pannes de réseau)
Bon, la journée n'est pas finie, mais je vais me prendre un petit café avant la reprise .
Muriel connaît ça, pas vrai? (http://www.femmeactive.canalblog.com)
Mais moi, j'ai arrêté de bosser. Comme dit C&T,
de quoi je me plains?
Non, la poulette n'est pas bourrée, elle n'aime pas les flashes...Mais elle tient bien sa souris, hein?
Non contents de réveiller leur épouse et mère à 6 heures du mat', elle qui n'est point matinale, l'insomnie la faisant veiller à des heures indues, les membres de cette famille ne se rendent pas compte de la pression qu'ils lui mettent.
Donc, réveil à 6 heures, médicaments à la pépette et petit déj tout en veillant à ce que les pré-ado et ado déjeunent, se lavent s'habillent, etc...
Départ de C&T de bonne heure (il doit mettre de l'essence); je lui demande quand même de prendre sa pré-ado de fille et de la déposer à l'arrêt de bus, son frère prenant le suivant: l'homme râle (grrr), j'insiste, car avec toutes ces histoires d'enlèvements, mon coeur de mère répugne à lui faire traverser la moitié du village alors qu'il fait encore nuit, à pied toute seule.
L'Homme cède à ces arguments ("si ta fille se fait enlever, ça sera de ta faute!")
Pendant ce temps, la crevette a balancé son canard de sirop de fraise par terre (merci, j'ai lavé hier soir, ça va bien coller) et réclame "le chat" (Garfield), la bouche pleine de pâté. L'ado en profite pour s'éclipser dans sa chambre, des fois qu'il puisse faire une petite partie de PS2.
J'appelle "Thomas" pendant que C&T et sa rejetonne s'en vont.
L'ado se pointe en trainant les pieds, râle, boudeur: "Couâaaa?
-Tu peux garder ta soeur pendant que je m'habille? (Maintenant, je fais comme les enfants, je me douche le soir)
-(Long soupir du jeune brimé par sa mère indigne)
-Si tu veux, je t'emmenerai au collège, je dois aller faire des courses (en effet, l'ado prend à 9 heures, mais son car est à 8h10 et arrive au collège à la demie , donc il attend dehors, ce qui agace profondément l'ado et on le comprend)
-Ouais, dac, Man"
L'ado est heureux, car il pourra probablement jouer à la PS2 ,si , bien occupée par Gaby, je ne le flique pas trop; car pour arriver au collège à 9 heures, je dois partir de la maison à 8h45; c'est plus interessant pour l'ado.
Donc, il s'occupe de sa petite soeur avec entrain, ramasse son assiette et lui met "le chat" pendant que je fais mon ravalement du matin.
Rapidement je sors de la salle de bain, vide sèche-linge et lave-linge, remplit à nouveau le premier trie et plie le linge sec et prépare la grande scène du matin:L'HABILLAGE DE LA POULETTE.
C'est que tout doit être à la portée de la main, vêtements, biensûr , mais aussi brosse à cheveux, chaussures, corset (mais pas en ce moment, on attend le nouveau), mouchoirs si rhume, sérum Phy etc...
Car la poulette a horreur qu'on l'habille. Elle a aussi horreur qu'on la déshabille . En fait elle resterait bien cra-cra, avec volupté dirais-je. (Pour la douche, ce sont des hurlements tels, qu'un jour, j'ai peur que les gendarmes débarquent, alertés par les voisins.)
Donc, me voici à prendre la poulette qui, sachant ce qui l'attend se débat tant et plus (en ce moment, j'ai mal au dos, alors dur, dur..)
L'ado s'éclipse et je me dirige vers la chambre avec une Gaby échevelée.
Je pose un voile pudique sur la scène suivante et voilà que cette jeune fille veu Dora à l'"oh-di-na-teu".
Bon, il est 8 h10, le taxi vient à la demie, OK.
Oui, mais à moins 20, pas de Taxi. Dora a été rangée dans sa boîte et poulette habillée avec manteau et bonnet.
Tout le monde dans la voiture, avec les sacs des uns et des autres : sac à dos pesant une tonne de l'ado, sac avec change plus corset de la poulette, sacs divers et variés pour les courses pour moi. En fermant la porte, portable à l'oreille pour appeller le taxi, voilà qu'il arrive. Ejection de la poulette avec ses sacs et nous voilà tous partis, elle en taxi et nous au collège. Arrivés juste à temps, l'ado me faisant garer assez loin (être vu en compagnie de sa mère, quelle horreur!), me voilà partie au super-discount, d'où je ressors hyper-chargée (mais qu'est-ce qu'on a à bouffer tout le temps!)
MAIS je dois aussi aller à l'hyper (on ne trouve pas tout au discount): l'ado n'a (encore) plus de baskets! (déchirées etc...)
Là, l'horreur, je suis un peu agoraphobe, alors tout ce monde... Et puis c'est les soldes, enfin, le plus gros est passé.
Je trouve les baskets assez difficilement en fait (beaucoup de 43, un seul 42), pour 5 €.
J'en profite pour acheter un caleçon à la pré-ado (2€) et un pyjama à la poulette (5€), sans compter le renouvellement de mes épices et autres assaisonnements que je ne trouve qu'à l'Hyper: oignons et échalotes séchées, graines de pavot, persil ciselé et séché; c'est fait par des travailleurs handicapés, alors c'est peut-être un peu plus cher , mais c'est aussi d'une grande qualité.
Retour au pas de charge à la maison: le plus enquiquinant, c'est le rangement!!
Préparation du déjeuner: aujourd'hui, je refais la petite salade concombre-orange d'Estelle (cf "le hamburger et le croissant", accompagnées par ses petits pains (toujours Estelle), que je faisais pour la 1ère fois aujourd'hui et qui sont excellents. Un reste de quiche pour les enfants, quelques crevettes pour moi, et en dessert, des pommes aux épices (avec raisin, citron et poires) dont j'ai trouvé la recette dans un magazine féminin, mais que j'ai arrangé (comme d'hab).
Tout juste le temps avant que les grands n'arrivent.
Pas de charge pour le déjeuner (ils arrivent à 12h30 et rpartent à 13h05) et me voilà devant mon ordinateur qui déblogue à mort (je ne remercie pas "Alice", qui est injoignable pour toutes ces pannes de réseau)
Bon, la journée n'est pas finie, mais je vais me prendre un petit café avant la reprise .
Muriel connaît ça, pas vrai? (http://www.femmeactive.canalblog.com)
Mais moi, j'ai arrêté de bosser. Comme dit C&T,
de quoi je me plains?Non, la poulette n'est pas bourrée, elle n'aime pas les flashes...Mais elle tient bien sa souris, hein?
jeudi 19 janvier 2006
Allo, la SPA?
En ce moment, on regarde beaucoup "Garfield" à la maison, alors ça laisse des traces!
Est-ce qu'on est vraiment foutus?
Je me pose la question.
A entendre les médias, les copains etc..., on vit dans une société en pleine décadence.
Trop de violence, d'indifférence, de guerres, de maladies bizarres...
La fin des haricots est pour bientôt!
Mais moi, je me demande...
C'était si bien avant?
Parce que, quand on étudie un peu le passé, la violence, elle existait déjà (et de la bonne, bien sanglante, quand on ne pouvait pas se déplacer dans certains quartiers sans gardes du corps, cf 17ème ou18ème siècle..). Les guerres aussi, bien qu'elles avaient une forme différente, mais les morts étaient aussi morts que dans les guerres actuelles.
La pédophilie était là, au bon vieux temps, mais bien planquée.
L'inceste.
La peste bubonique.
La famine, la pauvreté.
Bref, le bon vieux temps ne diffère en rien du mauvais temps présent, sauf que ce dernier est plus médiatisé. Et que je trouve qu'il a aussi ses avantages:
A entendre les médias, les copains etc..., on vit dans une société en pleine décadence.
Trop de violence, d'indifférence, de guerres, de maladies bizarres...
La fin des haricots est pour bientôt!
Mais moi, je me demande...
C'était si bien avant?
Parce que, quand on étudie un peu le passé, la violence, elle existait déjà (et de la bonne, bien sanglante, quand on ne pouvait pas se déplacer dans certains quartiers sans gardes du corps, cf 17ème ou18ème siècle..). Les guerres aussi, bien qu'elles avaient une forme différente, mais les morts étaient aussi morts que dans les guerres actuelles.
La pédophilie était là, au bon vieux temps, mais bien planquée.
L'inceste.
La peste bubonique.
La famine, la pauvreté.
Bref, le bon vieux temps ne diffère en rien du mauvais temps présent, sauf que ce dernier est plus médiatisé. Et que je trouve qu'il a aussi ses avantages:
- solidarité
- prise de conscience
- culture
- accès aux soins (pas pour tous, hélas, mais il faut qu'on y travaille)
et j'en passe.
Bien sûr, notre monde est loin d'être parfait, mais il ne faut pas "tirer sur l'ambulance".
Il y a encore beaucoup de boulot.
Restons vigilants, retroussons nos manches et rejetons cette nostalgie morbide du "bon vieux temps" où les "jeunes y-z-avaient-du-respect" .
Parce que je me demande s'ils avaient autant de respect que ça, et surtout si les jeunes actuels sont si peu respectueux.
Parfois, les médias déforment notre vision des choses.
mercredi 18 janvier 2006
Mes dernières créations
La laine du bonnet (et écharpe) de Lucie est difficile à tricoter, car c'est un fil plat, très mou, mais très doux. Une fois terminé, on dirait du velours.
Le bonnet que porte Gaby est en réalité le mien (on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même). Ca a été un rêve à tricoter, et rapide, en plus. La laine est très chaude, épaisse.
En ce moment, je tricote un bonnet pour Thomas, mais comme je ne trouvais pas le patron que j'aurais souhaité, je me suis lancée dans une création perso. C'est plus difficile de trouver quelque chose de sympa pour un garçon...
Top 10
Gabrielle, tout comme son frère et sa soeur, est une fana d'audio-visuel, grâce à son papa, il faut le reconnaître.
Quand on s'est connu, avec C&T, je n'avais qu'une pauvre télé, qui, au bout d'une demie heure de chauffe, se mettait à faire "ouuuuahhhh,ouuuuaahhh" en guise de son.
Je me disais toujours qu'il fallait que j'en change, mais, bof, après tout, je ne m'interessais vraiment qu'aux infos, pour le reste (comme maintenant, d'ailleurs), je manque de concentration, mon esprit vagabonde et je peine à suivre les films (ou alors, il faut vraiment qu'ils soient prenants).
Donc, la 1ère chose qu'a fait C&T en emménageant, ça a été d'emmener sa télé (de compète) et son magnétoscope).
15 ans, 2 télés et un lecteur DVD plus tard (sans compter un abonnement au satellite), la relève est plus qu'assurée.
La poulette, malgré son handicap, est fort capable de réclamer TIJI, ou passe "Dora l'exploratrice" et DVD quand elle veut un film.
Voici le classement de ses films préférés (variable selon les périodes):
- Garfield , dit "le chat"
- Harry Potter 2, dit "A-Ih 2"
- Super Noël, dit "Pè-Noël"
- le livre de la jungle 2, dit "Balou"
- George de la jungle, dit "Tazan"
- Les indestructibles, dit "Incoyables"
- Shaolin Soccer, dit "le foot"
- Baby-Sittor, dit "le monsieur"
- Le monde de Némo, dit "Némo"
- Le royaume de la rigolade, dit "Oyaume"
Chacun de ces films a une histoire avec Gaby... (j'ai mis les titres en français, certains de ces films ont été achetés au Canada, avec des traductions différentes)
mardi 17 janvier 2006
Mylène Farmer s'est fait lifter !!
c'est pas possible autrement.
Voilà une femme qui a 11 mois de plus que moi exactement (j'ai appris ça hier et j'en suis encore traumatisée) et qui n'a pas une ride, pas un gramme superflu et pas de cheveux blancs. (j'ai pris une loupe pour regarder la photo!)
Seule explication: la chirurgie esthétique, à moins qu'elle n'ait pactisé avec le Diable, qui lui aurait promis la jeunesse éternelle en échange de son âme immortelle....Brrrr....Avec sa réputation sulfureuse, je n'en serais qu'à moitié étonnée.
lundi 16 janvier 2006
Y a des jours, on se demande...
...vraiment!
J'ai téléphoné en pédiatrie, comme convenu, pour avoir le résultat de l'ECBU.
J'ai eu l'interne au téléphone.
Il n'y a rien.
Pas de germes.
Une leucocyturie normale.
Il y a de quoi tourner cinglé, quand même!
Parce qu'elle a eu mal jusqu'à vendredi soir.
L'interne a dit de continuer les ATB.
Plutôt deux fois qu'une!
C'étaient: "les mystères de la leucodystrophie".
J'ai téléphoné en pédiatrie, comme convenu, pour avoir le résultat de l'ECBU.
J'ai eu l'interne au téléphone.
Il n'y a rien.
Pas de germes.
Une leucocyturie normale.
Il y a de quoi tourner cinglé, quand même!
Parce qu'elle a eu mal jusqu'à vendredi soir.
L'interne a dit de continuer les ATB.
Plutôt deux fois qu'une!
C'étaient: "les mystères de la leucodystrophie".
Le printemps ELA
C'est un bon de soutien à l'association ELA.
A l'intérieur, il y a la photo de Gabrielle (elle avait 3 ans), 2ème à partir du haut. Elle est sur son Bronco (une sorte de flèche pour l'extérieur).
Tous les ans, il y a une opération nationale qui s'appelle "le printemps ELA".
On organise des manifestations sportives ou festives ou tout ce qu'on veut, dans le but de récolter des sous.
Parce que l'association, elle finance des recherches visant à trouver un remède contre les leucodystrophies.
Et que c'est pas l'Etat qui va aider, c'est la charité publique.
Et que c'est surtout pas les labos privés qui vont y mettre un sou, l'investissement ne rapportera rien (pas assez de malades).
Et que y en a marre que tout soit ramené au pognon, et que ça me fatigue, des fois.
Surtout que depuis 2001, on en organise des manifestations , avec mon C&T, et que c'est du boulot, pour des résultats pas toujours à la hauteur de nos espérances.
Parce qu' il faut de la pub! On en a eu, la 1ère année; un peu moins la 2ème; et quasiment plus depuis, l'attrait de la nouveauté s'est émoussé!!
Il faut dire que les gens sont hyper sollicités, le charity business est vraiment une réalité, c'est effrayant.
Cette année, le 19 mars, marche au profit de l'association.
On commence à se lancer, pub (radio, journaux), mailing (clubs de marche,etc...), bouffe (il faut nourrir tout ce petit monde). En 2003, on avait eu 500 marcheurs, rien qu'avec le bouche à oreilles!
Il va falloir ne rien oublier, balisage, autorisations préfectorales, municipales etc.. Enfin, c'est quand même moins dur à organiser qu'un diner dansant (ce qu'on a fait en 2001 et 2004) et on risque moins de boire le bouillon.
Ce qui est le plus dur, c'est de devoir "exhiber" la petite.
Ca me brise le coeur, mais d'un autre côté, je n'ai pas le choix...
Suspense...
Va-t-on avoir droit à un(e) AVS?
Le mystère s'épaissit....
Rappel des faits: l'Etat désormais, propose une prise en charge personnalisée de l'enfant handicapé. Pour cela, les professionnels et les parents se réunissent pour faire le point et établir des objectifs, avec évaluation quelques mois plus tard.
Pour Gabrielle, on a fait le point avec les professionnels il y a quelques temps (j'en avais parlé), et on avait décidé, entre autres, de demander à l'éducation nationale un temps d'AVS (auxilliaire de vie scolaire) plus important. L'AVS est la personne qui aide l'enfant à l'école; dans le cas de Gabrielle, celle qui l'emmène, qui l'aide à s'installer, à se déplacer et à comprendre les consignes de la maîtresse.
Au centre, il y a une jeune fille qui se partage entre tous les enfants; ce qui fait que si un enfant est en classe, un autre ne peut y aller, car pas d'AVS. Car, évidemment, comme toujours en France, on est bourrés d'idées, mais on ne se donne pas les moyens. Il n'y a pas de sous pour avoir une autre AVS (et oui, il faut les payer, ces gens-là). Alors, on se réunit, on se dit qu'il faut plus d'école pour l'enfant, donc plus d'AVS, oui, oui...Mais voilà, l'EN ne peut pas, pas de sous. Bon, ça sert à quoi de perdre notre temps en réunions, hein?
Malgré tout, il y a peut-être une possibilité: il faut que des parents aillent voir l'inspecteur, c'est ce qu'on m'a dit au centre, et on m'a donné le numéro de téléphone. Il faut "plaider sa cause" (en parlant de Gaby)
Oui, mais voilà, ça ne répond jamais, à ce numéro. J'ai donc demandé qu'on me confirme bien sa validité (au numéro): si, si , c'est bien ça...mais attendez un peu, on vient seulement de signer les demandes, il vaut mieux que l'inspecteur ait le dossier sur son bureau quand on ira "plaider sa cause"...
Bon, c'est sûr, j'irai (ça me coute beaucoup de réclamer une chose qui est due à Gaby, le droit à l'école, mais bon). Mais qu'en sera-t-il des autres, ceux qui sont au centre mais aussi en famille d'accueil ou en foyer, car abandonnés par leur parents (c'est la majorité, quand même...)? D'accord, les éducateurs s'en occupent bien, mais il n'y a rien de réellement affectif. Ces enfants, pour reprendre ce que l'on dit souvent dans "Déclic", sont les exclus parmi les exclus.
Alors, qui va se battre pour eux, pour qu'ils aient un temps d'AVS plus long, hmmm?
Dès que j'aurai le feu vert, je rappelle. Aurai-je gain de cause?
Sur la photo, greluchette fait un calin (c'était vendredi) à une de ses nombreuses tatas (toutes mes copines, en fait, sont des tatas, mais peu ont droit à ce genre de calins!)
Le mystère s'épaissit....
Rappel des faits: l'Etat désormais, propose une prise en charge personnalisée de l'enfant handicapé. Pour cela, les professionnels et les parents se réunissent pour faire le point et établir des objectifs, avec évaluation quelques mois plus tard.
Pour Gabrielle, on a fait le point avec les professionnels il y a quelques temps (j'en avais parlé), et on avait décidé, entre autres, de demander à l'éducation nationale un temps d'AVS (auxilliaire de vie scolaire) plus important. L'AVS est la personne qui aide l'enfant à l'école; dans le cas de Gabrielle, celle qui l'emmène, qui l'aide à s'installer, à se déplacer et à comprendre les consignes de la maîtresse.
Au centre, il y a une jeune fille qui se partage entre tous les enfants; ce qui fait que si un enfant est en classe, un autre ne peut y aller, car pas d'AVS. Car, évidemment, comme toujours en France, on est bourrés d'idées, mais on ne se donne pas les moyens. Il n'y a pas de sous pour avoir une autre AVS (et oui, il faut les payer, ces gens-là). Alors, on se réunit, on se dit qu'il faut plus d'école pour l'enfant, donc plus d'AVS, oui, oui...Mais voilà, l'EN ne peut pas, pas de sous. Bon, ça sert à quoi de perdre notre temps en réunions, hein?
Malgré tout, il y a peut-être une possibilité: il faut que des parents aillent voir l'inspecteur, c'est ce qu'on m'a dit au centre, et on m'a donné le numéro de téléphone. Il faut "plaider sa cause" (en parlant de Gaby)
Oui, mais voilà, ça ne répond jamais, à ce numéro. J'ai donc demandé qu'on me confirme bien sa validité (au numéro): si, si , c'est bien ça...mais attendez un peu, on vient seulement de signer les demandes, il vaut mieux que l'inspecteur ait le dossier sur son bureau quand on ira "plaider sa cause"...
Bon, c'est sûr, j'irai (ça me coute beaucoup de réclamer une chose qui est due à Gaby, le droit à l'école, mais bon). Mais qu'en sera-t-il des autres, ceux qui sont au centre mais aussi en famille d'accueil ou en foyer, car abandonnés par leur parents (c'est la majorité, quand même...)? D'accord, les éducateurs s'en occupent bien, mais il n'y a rien de réellement affectif. Ces enfants, pour reprendre ce que l'on dit souvent dans "Déclic", sont les exclus parmi les exclus.
Alors, qui va se battre pour eux, pour qu'ils aient un temps d'AVS plus long, hmmm?
Dès que j'aurai le feu vert, je rappelle. Aurai-je gain de cause?
Sur la photo, greluchette fait un calin (c'était vendredi) à une de ses nombreuses tatas (toutes mes copines, en fait, sont des tatas, mais peu ont droit à ce genre de calins!)
