jeudi 22 juin 2006

 

Le syndrome de Don Quichotte


ou l'art de se prendre des râteaux....











Comme vous le savez déjà, je n'ai pas pu aller sur mes sites préférés dernièrement. Ce n'est pas l'envie qui m'en manque, loin de là, mais le temps....

Oui, je suis atteinte du syndrome de Don Quichotte, depuis lundi, il me semble que je me bats contre des moulins à vent...
J'ai contacté le maire de ma commune (en personne), le maire de la ville qui loue les locaux (si chers paraît-il) ou se situe l'UAJE (via secrétaire), le président du Conseil Général (qui gère la maisons du handicap) en personne, la Sécu, la DDASS, le ...ministère de la santé!( Dans ce dernier cas, petit aparté: j'ai carrément demandé à parler au ministre, on m'a envoyé paître au moins quatre fois. La quatrième fois, je ne suis pas tombée sur le ministre (tu penses...)mais le monsieur qui m'a écouté m'a donné de judicieux conseils....)
Tous ces braves gens compatissent...mais ne me rappellent jamais!
ELA, bien sûr, va m'aider, mais a peu de pouvoirs pour faire changer les choses.
En dernier recours, et en accord avec au moins 2 autres parents (j'attends des nouvelles des 2 autres), j'ai pris un RDV avec...le député! Coup de bol, il a un créneau de libre à 11h lundi. Bon, c'est à 1h de route de chez moi, mais tant pis...
Mais alors, les moulins à vent, ça épuise vraiment.

lundi 19 juin 2006

 

Rude semaine...

Eh oui, me revoili, me revoilou, après une semaine à effacer des mémoires...
Tout d'abord, Gaby me fait une double otite la nuit de samedi 10 au dimanche 11. L'horreur intégrale, fièvre (les boules pour les risques de convulsions), mais surtout douleur intense, qui nous a fait passer (elle et moi seulement, hein!) une nuit quasi-blanche.
Médecin de garde le dimanche matin (68,44euros, punaise!), mise sous prednisone et céphalosporines à fortes doses et...repos la semaine.
Pour la fille, mais ça a été une autre paire de manches pour la mère, car occuper un bout de chou malade n'est déjà pas facile, mais quand le bout de chou est handicapé , c'est encore moins simple. Impossible de bloguer, de sortir, à peine de faire pipi à vrai dire...
Pour couronner le tout, certains professeurs de collège ayant l'étrange idée de faire faire des sports collectifs extérieurs en pleine cagna (14h à 16h, les heures les plus chaudes), j'ai récupéré mon grand ado jeudi avec 39 de fièvre. Insolation! Allez mettre sous la douche un gaillard de 75 kgs complètrement dans le sirop...Heureusement, il y a les siège de douche de Gaby, qui lui a permis d'être douché assis.
MAIS ce n'était pas fini. La nuit du vendredi au samedi, lui aussi, otite! Et rebelote...Et ce n'est pas parce qu'il a 14 ans que ça a été moins pénible. Enfin, lui n'avait pas de fièvre, seulement la douleur (seulement, c'est déjà pas mal).
MAIS pire que tout, pire que ces histoires de maladie, ce qui m'a achevé, c'est la réunion, après convocation comminatoire datant du mercredi, la réunion, donc que nous, parents des enfants qui vont au jardin d'enfants (annexe du fameux Centre dont je parle souvent) avons eu vendredi 15 avec la direction : le jardin d'enfants va fermer en septembre, les enfants vont donc être intégrés prématurément au sein du fameux Centre qui accueille des jeunes handicapés jusqu'à 20 ans.
Je passe sur les arguments bidon qu'on nous a fourni (solidarité avec la Société, trou de la Sécu, loyer des locaux trop élevé, j'en passe et des très bonnes), le fait est qu'on nous a mis devant le fait accompli, à peine deux mois avant que ça ne se fasse. Au fond, tout ne se rapporte qu'à ceci: le jardin d'enfants, structure intégrée au sein d'une école, cette dernière accueillant nos petits avec les "normaux", cette stucture, donc, ne rapporte pas. Il faudrait plus d'enfants, or, à la rentrée, il n'y en aura que 5.
Les administratifs jouent avec nous sur du velours: en effet, (et malheureusement), peu de parents étaient là: la plupart des enfants sont des enfants abandonnés, donc pas de parents pour rouspéter. MAIS moi, j'étais là. Et dès ce matin, j'ai commencé à rameuter du monde pour essayer d'empêcher cette fermeture.
Pas d'illusions à avoir: je n'y parviendrai pas. Mais je vais essayer...

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