mercredi 26 août 2009
Pénible journée...
Hier, c'était ce qu'on appelle une journée "sans".
Déjà, la nuit, cauchemar; enfin plutôt rêve angoissant (concernant Gaby, "of course")
D'où mauvais réveil.
Puis, Rdv chez le Psy (eh oui, je suis un peu foldingue..) Là, pour un fois, il m'écoute pendant 40 mn au lieu des 5 habituelles, vu que je l'ai attaqué bille en tête.Il faut dire que la fois précédente, il m'avait dit qu'il fallait faire mon deuil.Pas apprécié la remarque...j'ai ressassé ça un mois, alors hier, boum.
Enfin, j'ai néanmoins craché un morceau difficile vis àvis du départ de Gaby.
Mais j'ai pleuré tout du long: résultat:un mal de tête carabiné.
D'où paracétamol dès mon arrivée au boulot.
Là, 7 HEURES DE CALME PLAT !!!!
A peine croyable. C'est sûrement parce que le cordonnier est en vacances, les gens ne poussent pas jusqu'au magasin, malgré les 75% de remise sur la laine !!!
Alors, j'ai tricoté en écoutant de la musique, et en pleurant (il faut avouer que les morceaux choisis ne prêtaient pas à l'allégresse).
A 17h30, j'avais les yeux tellement gonflés que la voiture a fait le trajet toute seule pour rentrer à la maison.
18h15: Rdv avec mon généraliste, car , Ô surprise, j'ai depuis peu des triglycérides !!
(les bienfaits de l'âge, probablement...)
3/4 d'heure d'attente...j'étais au bord de la fuite (ce sont les attaques de panique) quand ça a été mon tour.
Là, re-belote. Hormis les TG, on reparle de Gaby, qu'il a bien connue. A nouveau les grandes eaux.
Bref, à la fin de cette journée, j'étais au bord de la déshydratation, vu les flots déversés.
Il y a des jours où on ne devrait pas se lever....
Déjà, la nuit, cauchemar; enfin plutôt rêve angoissant (concernant Gaby, "of course")
D'où mauvais réveil.
Puis, Rdv chez le Psy (eh oui, je suis un peu foldingue..) Là, pour un fois, il m'écoute pendant 40 mn au lieu des 5 habituelles, vu que je l'ai attaqué bille en tête.Il faut dire que la fois précédente, il m'avait dit qu'il fallait faire mon deuil.Pas apprécié la remarque...j'ai ressassé ça un mois, alors hier, boum.
Enfin, j'ai néanmoins craché un morceau difficile vis àvis du départ de Gaby.
Mais j'ai pleuré tout du long: résultat:un mal de tête carabiné.
D'où paracétamol dès mon arrivée au boulot.
Là, 7 HEURES DE CALME PLAT !!!!
A peine croyable. C'est sûrement parce que le cordonnier est en vacances, les gens ne poussent pas jusqu'au magasin, malgré les 75% de remise sur la laine !!!
Alors, j'ai tricoté en écoutant de la musique, et en pleurant (il faut avouer que les morceaux choisis ne prêtaient pas à l'allégresse).
A 17h30, j'avais les yeux tellement gonflés que la voiture a fait le trajet toute seule pour rentrer à la maison.
18h15: Rdv avec mon généraliste, car , Ô surprise, j'ai depuis peu des triglycérides !!
(les bienfaits de l'âge, probablement...)
3/4 d'heure d'attente...j'étais au bord de la fuite (ce sont les attaques de panique) quand ça a été mon tour.
Là, re-belote. Hormis les TG, on reparle de Gaby, qu'il a bien connue. A nouveau les grandes eaux.
Bref, à la fin de cette journée, j'étais au bord de la déshydratation, vu les flots déversés.
Il y a des jours où on ne devrait pas se lever....
mardi 25 août 2009
Au cimetière
En fait, je deteste aller au cimetière.
Et ce, depuis que Papa s'y trouve, depuis 2000.
Certs, j'y vais, j'entretiens la case de Gaby,je mets des fleurs (blanches), j'en profite pour jeter un oeil sur celles de Papa et Tata, mais je peine.
Est-ce que je suis une mère indigne? Une dame que je connais, dont le fils handicapé est mort à 12 ans , 2ans avant Gaby, y était toujours fourrée la première année.
Pas moi.
Pourtant, le colombarium est un endroit paisible, propre au recueillement.
Mais de voir son nom sur la pierre, voir sa photo souriante, ça me brise le coeur à chaque fois.
C&T est comme moi, le peu qu'on en parle (il n'aime pas parler de Gaby, il garde sa peine pour lui).
Thomas et Lucie n'abordent pas le sujet, pourtant je sais qu'ils y vont, seuls (dans un village, il y a toujours une bonne âme pour vous rapporter ce que font vos enfants).
Ma Nénette est en moi, je lui parle souvent, à la maison, en voiture, au travail, mais quand je suis au cimetière, je n'arrive qu'à pleurer.
Alors, indigne ou pas ?
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Libellés : cimetière, Gabrielle
