Mon psychothérablog

Comme beaucoup l'ont compris, je suis croyante et pratiquante. Mais, malgré un parcours (assez atypique, je l'avoue) assez long au sein de l'Eglise Catholique, je n'ai jamais reçu le sacrement de la Confirmation.
Comme j'ai l'esprit assez tortueux, voilà bien au moins 4 ans que je me "tâtes", je la fais, je ne la fais pas.
Pourquoi cet atermoiement, me direz-vous? Tu es une bonne catho, tu devrais sauter dessus à pieds joints. Or, comme souvent avec moi, rien n'est simple. J'ai longtemps eu l'impression de ne pas "mériter" ce sacrement, pour des raisons assez complexes me renvoyant à mon enfance. Mais épaulée par une équipe formidable qui ne m'a jamais mis la pression, bien au contraire, j'ai réussi à faire un cheminement spirituel qui me conduit enfin à cet aboutissement qu'est la Confirmation, en me débarassant de ce vieux complexe de culpabilité qui me pourrit le vie.
Et donc, pour la Pentecôte (qui est justement la fête de l'Esprit Saint, lorsqu'il a touché les apôtres), ça y est, enfin, je m'y colle et je me fais confirmer. Ca se passera à 16h à la cathédrale, on va être 80 confirmands adultes, l'Archevêque va avoir un boulot fou.
A vrai dire, je suis morte de trac.
Il ne manquerait plus que je tourne de l'oeil en pleine cérémonie.
Mais je compte sur l'Esprit Saint pour m'épauler!!

En général, je ne suis pas hyper fan de ce que je vois à la télé, loin de là. La télé ne me sert que de fond sonore et visuel lorsque je tricote ou couds.


Mais là, vraiment, emballée!

C'était lundi soir sur France 2, et je tombe par hasard sur "le doux pays de mon enfance", interprété par Daniel Russo.

Bon, j'aime bien cet acteur, sans plus, que j'ai souvent vu dans des rôles comiques ou ridicules...
Mais là, une sensibilité, une finesse, une émotion...
Tout, absolument tout, dans ce téléfilm, m'a plu, alors que le sujet (l'usurpation d'identité) était très délicat. Les autres acteurs étaient superbes, que ce soit l'épouse, les enfants, même le juge d'instruction. Et la maman...

Peu de films m'ont laissé une telle impression ("effroyables jardins" était le dernier en date).
Mes félicitations à Mr Russo et à toute l'équipe, c'était un film formidable (j'en ai lâché mes aiguilles, c'est dire!)

Lulu fait de la danse moderne. Voilà la tenue qu'elle va porter lors du prochain spectacle...

Bonne chance, poussin!

Bon, en ce moment, j'ai quelques moments de distraction.
Pour planter le décor, il faut savoir que mon lave-linge est dans la cuisine, entre le sèche-linge et l'évier. Evier sur lequel se trouvent divers produits d'entretien.
Quand j'enlève le linge propre, je laisse la machine ouverte quelques temps pour qu'elle sèche.
Ce matin, j'ouvre mon lave-linge et je vois...de la mousse. Oh, une petite mousse, lègère...Ciel, ma machine recommencerait-elle à faire des siennes et à ne pas rincer le linge (c'est déjà arrivé). Avec anxiété, j'ouvre le tambour; non, le linge a l'air rincé, mais il dégage une drôle d'odeur. je n'ai pourtant pas mis d'adoucissant, j'ai horreur de ça.
Bon, je commence à le vider dans le sèche-linge, et qu'est-ce que je trouve dans le fond?
Mon flacon d'A. P.( pour ne pas le citer), produit dont j'ai été victime de la publicité, car à part l'odeur, il n'est pas d'une efficacité terrible.
Apparemment, il est tombé dans la machine quand elle était ouverte (par quel mystère?), et s'est fait laver avec le linge. Dieu merci, il ne s'est pas entièrement répandu.
J'avais deux options: vu qu'il y a deux jours, j'ai par inadvertance passé ma montre à la machine (elle était restée dans la poche de mon pantalon) et qu'elle est fichue, il ne me restait:

1. qu'à pleurer toutes les larmes de mon corps et à relaver le linge.
2. qu'à piquer une crise de fou rire et à relaver le linge.

J'ai pris l'option 2.

Que celui ou celle qui n'a jamais eu de lave-linge me jette la première pierre!