Mon psychothérablog

et je vais sur google pour voir les dernières news le concernant; là je vois que son dernier fils, écrasé par la célébrité de son père et son frère, est décédé l'an dernier, à 46 ans!
C'est bien triste, l'addiction aux drogues et à l'alcool, c'est une forme d'auto-destruction...
Je me rappelle Gérard, mon oncle, un homme charmant (mais bizarre), le mari de la soeur de mon père. Il la trompait tant et plus, mais comme il avait du charme, il l'embobinait et elle s'en est super bien occupé à la fin. Il buvait comme un trou, son petit déj c'était un whisky.On lui avait enlevé une partie de la machoire à cause de son cancer, mais il continuait à picoler et à fumer comme un poêle. Je me rappelle avoir eu la seule discussion sérieuse que j'ai pu avoir avec lui (il tournait tout en dérision, une manière de se protéger, je pense maintenant, mais à l'époque, c'était super agaçant): là, il m'a avoué que c'était une forme de suicide, mais les raisons....
J'étais une jeune infirmière, j'ai essayé de le convaincre d'arrêter. Maintenant, avec l'expérience que j'ai, et ayant eu moi-même une addiction au tabac, je sais que ces demandes sont vaines; il faut que le désir d'arrêter vienne de la personne, par contre, il faut la soutenir ensuite.
Surtout, il ne faut juger personne.


L'être humain étant ce qu'il est, c'est cette dernière chose qui est le plus difficile à faire......

j'en reviens à mes poireaux.

Contrairement à certains super-héros dont je tairais le nom, les super mères de famille agissent dans l'ombre et cuisinent des légumes ("beurk" ados dixit) en catimini pour se donner bonne conscience, et donc les planquent dans une tarte pour qu'ils soient plus faciles à avaler!!

1. on prend des poireaux
2. on les nettoie : on coupe la barbe, on enkève les feuilles fanées
3. on les incise dans le sens de la longueur
4. on les lave à grande eau
5. on les coupe en tronçons
6. on les fait cuire à la vapeur dans la cocotte-minute (ustensile fabuleux, j'en reparlerai)
7. on les sort
8. on les fait revenir avec des lardons nature dans une poêle anti-adhésive (pas de matière grasse!)
9. dans une casserole, on met 400 ml de lait froid + 4 cuil à Soupe de maïzena + sel, poivre, herbes si on veut
10. on met à cuire à feu doux en tournant tout le temps (ce n'est pas très long)
11. dès que ça commence à être consistant, on l'enlève du feu

Là, on retrouve notre pâte à tarte, qui nous attend sagement dans son moule. On a fait chauffer son four à 200-220°C pendant un bon quart d'heure.

On répartit les poireaux-lardons sur la pâte ,puis on recouvre avec la simili-béchamelle et on parsème de gruyère râpé.

Hop! Au four pendant une bonne demie-heure, voire 40 mn.

Une petite salade feuille de chêne pour accompagner avec une petite compote maison en dessert et voilà, vous avez votre repas du soir ,pas trop hué par votre petite famille.

Mais allez dire ça aux enfants!!!

Les miens sont assez difficiles :

1. l'aîné , c'est l'ado type:il prend peur quand il voit un légume (et il en voit, pourtant)
2. la cadette, en ce moment, chipote, alors qu'elle avait un bon coup de fourchette
3. la benjamine a une maladie génétique et peine à manger; l'an dernier, on a cru qu'on allait être obligé de lui faire une gastrostomie. Cela se fera sûrement, hélas, mais on espère le plus tard possible.

Revenons à nos moutons, enfin à notre tarte. Bon, je l'avoue, je fais de moins en moins mes pâtes brisées; quand j'étais plus jeune, je me faisais un point d'honneur de faire mes pâtes moi-même:

1. 250g farine
2. 125g beurre en pommade

le beurre ne pommade, c'est quand vous l'avez coupé en petits morceaux, qu'il est un peu ramolli, et que vous l'avez déjà écrabouillé un peu dans vos mains.

Bon, parce que c'est aussi ça le problème: faire sa pâte brisée soi-même, c'est salissant!!

il faut d'abord malaxer la farine et le beurre ensemble, ça colle un max, pour peu que vous ayez oublié de préparer le petit verre d'eau que vous devez ajouter (c'est de l'ordre de la cuiller à soupe comme quantité), ça colle de partout, table robinet, etc..

Quand, miraculeusement, tout est "dépatouillé" et que votre pâte se présente bien, mélange élastique, colle à peine ,etc,il fautlaisser reposer 1 heure à température ambiante sous un torchon humide.

ensuite, seulement, vous pourrez étaler la pâte: là aussi, ça vaut son pesant de cacahuètes:

d'abord, plan de travail propre et fariné; on étale la boule de pâte avec ce fameux rouleau à patisserie qui a fait la renommée de la blague à la française.

Ne pas oublier de le fariner, le fameux rouleau, car sinon, la pâte se colle dessus

Bref, après moults déboires (taille de l'abaisse par rapport au moule, bords "édentés" , "trous " au milieu, j'en passe et des meilleurs...), on met la pâte dans le moule, beurré et fariné (ou garni d'un papier cuisson beurré ou moule en flexipan)

Là, encore des déboires: la pâte se déchire (rafistolage avec un peu d'eau), il y a trop de pâte d'un côté ( ça pendouille) et pas assez de l'autre (on colmate avec la trop plein de l'autre côté).

Allez, on a surmonté: alors, ne pas oublier de piquer la pâte (pas trop!! ça la déchire) et enfin on la garnit.

Bref, avec tout ça, le jour où j'ai découvert la pâte prête à dérouler, j'étais sceptique (je suis une bonne mère qui ne donne pas n'importe quoi à ses enfants), mais après essai, je l'ai adoptée: pensez-donc, là, il suffit d'ouvrir le paquet, de dérouler la pâte qui est dans le papier cuisson et de mettre dans le moule!

Bien sûr, il y a des nostalgiques ("ta pâte était quand même meilleure"), mais dans l'ensemble, la différence est que je gagne un temps fou, et comme je suis toujours à la bourre, c'est important.

mais il ne s'agit pas de celle-ci.

E n effet, je n'arrive pas à les envoyer, alors j'en envoie une qui passe et qui montre mon état d'esprit

Je suis calme et zen

c'est en achetant des pommes qu'on peut lutter contre les leucodystrophies en ce moment.
En effet, sur 2 € les 2 kilos achetés, 1€ est reversé à ELA


Bon, j'ai déjà du en parler, cette maladie m'obsède tellement que je radote, je m'en rends bien compte. Mais quand vous vivez avec l'idée que votre enfant va mourir à cause de ça...