lundi 13 février 2006

 

Mes tribulations sécurito-socialesques...

Chapitre un
Pour celles et ceux qui ont suivi mes péripéties "professorales" (http://sborja1.blogspot.com/2005/12/nouvelles-pas-fraches.html), voici la suite: la visite à la sécu.
En effet, une intuition désagréable me chatouille depuis quelques jours. Le Pr ayant changé d'hôpital, nous devons donc le consulter dans son nouvel hôpital (logique, jusque là).
Bon, me dis-je, allons nous renseigner. De vive voix, bien sûr, l'expérience m'ayant appris que dans les administrations, les dossiers traités par téléphone ou par courrier avaient tendance à tomber dans les oubliettes.
Me voici à la Sécu. Bingo! Je savais qu'il y aurait un truc! Sur leur sacro- saint ordinateur, c'est l'hôpital et non le professeur qu'on nous accorde sans partage! La dame me redit :
"il faut aller à Tours, vous n'êtes pas prise en charge pour Paris.
-à Tours, il n'y a pas de spécialiste des leucodystrophies"
Bon, je suis repartie avec des consignes de papiers à remplir (bon de transport avec entente préalable, à voir avec Soeur Sourire, la secrétaire de choc.)
A suivre...

Comments:
Quelle connerie les administrations !
Cela devient absurde. De jour en jour, c'est pire...
 
Pfffffffffff c'est pas possible de mettre tant d'embûches sur votre route déjà si éprouvante....

Bon courage.....
 
Ca, de toutes façons, ce n'est encore rien. Au début de la maladie de Gabrielle, j'étais naïve et il m'est arrivé des déboires pas possible avec la paperasse, c'est fou! Un jour, je le raconterai, mais c'est tellement gros et absurde que je ne sais même pas si on va me croire!
 
J'ai eu le même problème suite à l'opération de Dine à Boulogne alors que nous dépendons d'Amiens. La solution en est simple : Se faire préscrire la visite à Paris par son toubib qui est sensé être le seul "prescripteur valable". Et si la sécu râle arger de ses propres régles : Tu n'as pas le droit de te rendre chez un spécialiste sans préscription de ton toubib (je te conseille de conserver une photocopie de la prescription). Pour nous cela a bien fonctionné malgrè un passage en commission qui n'a fait qu'enteriner le réglement.
 
et cela semble réservé aux parents dans la détresse. Je me souviens des miens pour Jean Jacques.
Là il y a quelque chose que je ne comprends vraiment pas, pourquoi Tours ?
J'espère qu'au fil de vos déboires vous finirez par tomber sur un professeur humain comme il y en a finalement pas mal
 
3e pb avec les mèdecins, c'est qu'ils croient bien faire (enfin, pas tous, mais la pluspart, je pense).
Mais pris dans la contradiction de la "rentabilité" et quelque fois devant l'impuissance, la médecine n'ayant pas réponse à tout, on obtient les situations décrites. Et cela devient l'enfer.
 
A Simonne : je fais des pastels, j'ai envie de faire ta Gaby. Mais j'ai besoin de ta permission ...
 
Ce ne sont pas les médecins qui sont en cause mais l'administration...
 
Inocybe, no problem.
Holly,effectivement, c'est un pb uniquement administratif, l'accord nous a été donné pour l'hôpital (et non pas le Pr), mais je ne désepère pas; je suis plus armée qu'à l'époque (2001)et je "l'ouvre" plus facilement.
 
2001 !
L'odyssée de l'administration ...
 
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