Mon psychothérablog

C&T ayant gagné à je ne sais plus quoi deux places adultes pour la patinoire, j'avais promis à Tom et Lulu de les y accompagner pendant les vacances.
Malheureusement, vu mes occupations diverses et variées, je n'ai pas pu les y emmener avant ce matin.
Comme la dernière fois, je ne pensais qu'être "accompagnant", c'est à dire payer pour se geler les fesses sur le bord.

Arrivés là-bas, une lubie me prend: et si MOI AUSSI je patinais?
La dernière fois que je l'ai fait, j'avais 15 ans et c'était en Angleterre

Un peu intimidée, je me suis lancée.
Première difficulté: tenir sur les lames, du vestiaire à la patinoire proprement dite.
Bien encadrée par mes deux gardes du corps (qui eux, ont bénéficié de quelques cours avec l'école), je me suis dirigée très intimidée vers la glace....
Et bien, croyez-moi ou non, JE NE SUIS PAS TOMBEE!!
Je me suis même fait draguer (enfin c'est ce que dit ma soeur quand je lui ai raconté l'aventure) par un patineur d'une cinquantaine d'années, qui m'a d'abord proposé son bras (vu que je ne lâchais pas la rambarde), puis m'a conseillée pour mieux garder mon équilibre; c'étaient de bons conseils, puisque j'ai pu "lâcher la rampe" et m'en suis même écartée de presque 5 mètres!!!
Mon bon samaritain (je préfère le voir comme ça) m'a précisé qu'il venait les dimanches matins et qu'il y avait beaucoup moins de monde d'habitude.
Question à 2 balles: vu que je me suis bien amusée et que ce n'est pas si souvent, retournerai-je à la patinoire?

Quand C&T a su que j'avais chaussé les patins, il m'a demandé si je m'étais fait mal en tombant; il ne voulait pas croire que je n'avais PAS chuté! Ouh, le vilain!