lundi 12 décembre 2005
"Non mais, tu déblogues!"
C'est un peu ça ce matin.
Je tente d'écrire un billet, et pan! Blogger s'excuse et ferme.
Je voulais parler de Papa ce matin, mais du coup, j'ai remué beaucoup de choses, et je n'ai plus envie de les réecrire.
Il est mort à l'âge de 65 ans, en 2000, après 15 ans de lutte contre l'insuffisance respiratoire, sans compter le diabète qui le traquait depuis l'âge de 17 ans. A la fin, il avait une trachéotomie.
Il est mort d'une crise cardiaque à l'hôpital.
Tu me manques, mon Papa. Tu étais le seul à me croire quand je disais qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas avec Gabrielle, le seul à ne pas me prendre pour une cinglée et à faire confiance à mon instinct de maman. Tu n'as pas su, de ton vivant, que Gaby avait une leucodystrophie, mais parfois je te sens près de moi quand je me sens submergée par la peur de l'avenir. Je sais que tu l'attendras, quand viendra pour elle le temps de nous quitter, que tu seras là pour l'accueillir.
Au revoir, mon Papa.
Je tente d'écrire un billet, et pan! Blogger s'excuse et ferme.
Je voulais parler de Papa ce matin, mais du coup, j'ai remué beaucoup de choses, et je n'ai plus envie de les réecrire.
Il est mort à l'âge de 65 ans, en 2000, après 15 ans de lutte contre l'insuffisance respiratoire, sans compter le diabète qui le traquait depuis l'âge de 17 ans. A la fin, il avait une trachéotomie.
Il est mort d'une crise cardiaque à l'hôpital.
Tu me manques, mon Papa. Tu étais le seul à me croire quand je disais qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas avec Gabrielle, le seul à ne pas me prendre pour une cinglée et à faire confiance à mon instinct de maman. Tu n'as pas su, de ton vivant, que Gaby avait une leucodystrophie, mais parfois je te sens près de moi quand je me sens submergée par la peur de l'avenir. Je sais que tu l'attendras, quand viendra pour elle le temps de nous quitter, que tu seras là pour l'accueillir.
Au revoir, mon Papa.
Comments:
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Les êtres qui sont partis vivent en nous, c'est la seule forme d'immortalité en laquelle je crois. Ce qui me console, dans la perte, c'est de penser que j'aurais pu ne point les connaître.
Je vous souhaite bon courage, Simonne.
Amicalement,
Holly.
Je vous souhaite bon courage, Simonne.
Amicalement,
Holly.
Simonne je fais de gros gros bisous bien vrais à Gabrielle, je ne suis pas religieux, mais foncièrement croyant, je pense que ceux qui nous ont quittés ne sont pas derrière nous dans le passé mais bien devant nous et nous attendent.
Il y a une part pour l'imaginaire dans ma vie et une part pour la prière, j'aime le "Je vous salue Marie" de Francis Jammes
et "le Prophète" de Khalil Gibran je vous les "offre" virtuellement
je vous embrasse
Il y a une part pour l'imaginaire dans ma vie et une part pour la prière, j'aime le "Je vous salue Marie" de Francis Jammes
et "le Prophète" de Khalil Gibran je vous les "offre" virtuellement
je vous embrasse
A mon tour de vous embrasser de Paris, votre histoire est émouvante. Si j'ai la possibilité de faire quelque chose, je le ferai.
Continuez à vous battre, à votre manière et surtout ne croyez pas sans "validation" ce que peuvent raconter tous les médecins et vos proches. Prenez en compte bien sûr les conseils, mais appliquez les comme vous le sentez. C'est ce qu'il y a de mieux à faire.
A bientôt.
Continuez à vous battre, à votre manière et surtout ne croyez pas sans "validation" ce que peuvent raconter tous les médecins et vos proches. Prenez en compte bien sûr les conseils, mais appliquez les comme vous le sentez. C'est ce qu'il y a de mieux à faire.
A bientôt.
Vos posts me touchent beaucoup, je vous remercie tous les 4. C'est vrai,Holly, ce qui console dans la perte c'est d'avoir connu un être d'exception; je parle de papa, mais aussi de ma petite chérie, malgré toute l'angoisse que génère sa maladie, pas un instant je ne regrette sa venue.
Bises à tous
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