Mon psychothérablog

honnêtement, ça ne serait que de moi, je me passerais bien de fêter Noël. A part la messe de minuit (et en particulier, il n'y en a plus à minuit, je vais aller à la messe de ...18h30!), je ne trouve plus d'intérêt à Noël depuis que je me suis battue avec Elsa G. au CP, car elle m'affirmait que le Père Noël n'existait pas, et je disais le contraire.
C'est une des rares fois où je me suis battue, persuadée de mon bon droit. Mais ce que j'ai ressenti comme une trahison, c'est quand mes parents m'ont dit qu'elle avait raison, alors qu'à force de gifles, j'avais réussi à la convaincre qu'elle se trompait!!
On ne s'imagine pas le traumatisme d'un enfant quand il apprend la fin de son rêve. Je lui avais écrit, moi, au Père Noël!
Quand il a fallu dire à mes deux grands que le Père Noël n'existait pas, je le leur ai dit au même âge que moi:6 ans, de peur qu'ils l'apprennent par un copain, comme moi, et se rendent ridicules (comme moi, c'est peut-être pour ça que je n'aime pas trop les Fêtes, ça me rappelle une sacrée humiliation!)
Résultat: Lucie m'a dit hier qu'elle m'en voulait un peu de le lui avoir dit trop tôt, pourtant quand un enfant croyait toujours au Père Noël plus âgé, elle était la première à rire.
Conclusion: c'est dur d'être parent, on veut faire mieux que les nôtres (de parents) , mais on se plante comme eux!


Le traumatisme n'empêche pas mes chers petits d'attendre avec impatience la nuit du 24 au 25 décembre pour obtenir ce qu'ils ont demandé: jeu de société pour Lucie, argent pour Tom. Mais ce qu'ils ne savent pas c'est qu'il y a une petite surprise :sac à ouvrages (fait par mes soins) pour L. avec guide du tricot pour jeunes filles, et "kit" de rasage pour T. (depuis le temps qu'il veut raser les 2 poils qui se battent sur sa lèvre supérieure). Quand à Gaby, c'est le Père Nöel qui va emmener un tableau de Dora...
Et à tous les 3, nous allons essayer avec leur père, de leur apporter avec les cadeaux, de l'amour
mais ça, ça se donne tous les jours.