vendredi 18 novembre 2005
Je devais aller à la messe
mais j'avais oublié de dégeler ma voiture. Le temps d'y remédier, il était trop tard.
Sur la photo, il y a cette pauvre soeur Marie-Daniel qui est décédée la semaine dernière. Elle manque à Gaby, elle l'aimait beaucoup, on avait été à Lourdes en 2004 avec elle, pour Gabrielle, c'était un visage connu parmi tout ce monde.
Quand je regarde la photo, je regrette vraiment la fermeture de cette maison de repos; c'était convivial, convalescents et personnel s'entendaient super bien. Au niveau boulot, bon, d'accord, ce n'était pas les soins intensifs, mais au moins on pouvait discuter avec les malades, chose impossible dans la quasi-totalité des postes que j'ai occupé.
Maintenant, il n'y a plus que l'ex-soeur directrice dans les locaux, et il y a de temps en temps un prêtre qui vient dire une messe, comme c'est le cas aujourd'hui.
puisque je parle de messe, je dois signaler que je suis une catholique pratiquante. C'est sûr, ce n'est pas "in" de croire en Dieu, encore pire de s'affirmer catholique avec tout ce qu' on entend sur les prêtres, etc...
Je m'en fous, j'assume, je crois en Dieu, en Jésus, au Saint-Esprit et même au Diable, dont on parle beaucoup moins puisque nous vivons dans une société où tout le mal que l'on fait n'en est pas vraiment, car tout est la faute:
- de notre enfance (qui est toujours malheureuse, traumatisante,etc..)
- de la société (avec toutce que ça conporte de vague)
- de la TV, surtout des feuilletons américains
- du bruit
- de la publicité
- des flics (il y en a trop; il n'y en a pas assez)
- bref , de tout le monde sauf de nous
Bien évidemment, ce sont des discours qui m'horripilent. Pour moi, si on fait le mal, c'est de notre faute; le Démon nous tente, c'est à nous de résister. Ce n'est pas la faute de Pierre, Paul ou Jacques si nous ne gagnons pas le salaire d'un footballeur,ou si le voisin a une super bagnole que nous envions.
Nous baignons dans une atmosphère d'agressivité suspicieuse.
Hier, en faisant mes courses, j'en avais un plein chariot, derrière moi il y avait un type avec un paquet de rasoirs et une bouteille. Je lui dis de passer devant; et bien, il n'en est pas revenu, le type. Il m'a remercié, est passé et m'a redit merci en partant ( je n'n demandais pas tant), mais j'ai bien vu à son regard que s'il avait été à ma place, jamais un tel acte ne lui serait venu à l'esprit: passer son tour! Hérésie dans cette société de plus en plus cruelle et individualiste. Je pense que ce monsieur m'a prise pour une folle.
J'en reviens au Démon; en voilà un qui doit jubiler d'être à l'époque actuelle! Il domine une bonne partie de la population, mais se tient bien caché.
A ceux qui me disent: "ouais, Dieu, il n'existe pas ,car sinon, pourquoi tant de douleur et de maladies sur Terre?", voilà ce que je répondrais: nous avons un libre arbitre, nous ne sommes pas les marionnettes de Dieu, Il nous aide mais la plupart du temps on ne s'en rend même pas compte parce qu'on le renie régulièrement, mais heureusement Il nous aime.
